_ Le jardin de Doretta
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Ici pas de symétrie, pas d’ordre qui s’offre immédiatement
au visiteur curieux et interpellé par ce jardin atypique ; chaque coin et
recoin est différent du premier ; au gré de sa pérégrination, le visiteur
découvre des éléments hétéroclites n’appartenant pas au monde végétal et
naturel. Et c’est alors que la poésie peut surgir au regard du photographe
attentif à l’essence de ce lieu. Les « infimes » beautés se révèlent
au spectateur interpelé par cet espace de manière isolée et discrète : des
« infimes » beautés jusqu’alors insoupçonnés, ignorées…
Finalement ce jardin, c’est comme un poème de Ponge où la beauté ne se donne pas à voir immédiatement, où la forme nait de l’informe, l’ordre du désordre. La beauté est à reconstruire, est à percevoir là où on ne l’attend pas…
Finalement ce jardin, c’est comme un poème de Ponge où la beauté ne se donne pas à voir immédiatement, où la forme nait de l’informe, l’ordre du désordre. La beauté est à reconstruire, est à percevoir là où on ne l’attend pas…